L’indice de développement humain (IDH) a été créé par le Programme des Nations Unies pour le développement en 1990 pour évaluer le niveau de développement humain d’un pays. C’est déjà le Mahbub ul Haq, en collaboration avec Amartya Sen, qui a conçu cette technique avant le PNUD. L’objectif de l’IDH était de souligner l’importance du développement humain pour la croissance économique. Voici un rapide tour d’horizon de la signification de l’IDH.
Comment se définit l’indicateur de développement humain ?
Le PNUD a créé l’indice de développement humain (IDH) pour mesurer le niveau de développement d’un pays, en plus de son économie, selon un critère autre que le PIB. Cet indicateur, qui se base exclusivement sur des données plus subjectives comme le niveau de vie, le degré d’éducation et l’espérance de vie des pays, se concentre uniquement sur le développement humain. Grâce à cet outil, nous pouvons suivre les disparités dans le monde et appliquer des stratégies de remédiation pour traiter un certain nombre de problèmes liés à la pauvreté et à l’éducation.
En effet, l’IDH a pris la place du PIB depuis les années 1990, lorsqu’il a été reconnu que son utilité ne rendait pas compte du niveau de satisfaction d’un pays ou de l’épanouissement de toutes les personnes. Il existe un certain nombre de facteurs à prendre en compte pour déterminer le progrès d’une nation. Avec l’inclusion de l’espérance de vie ou de la scolarisation dans les calculs ou les analyses, les niveaux de développement des pays sont plus complètement compris et déterminés.
Quel est la méthode de calcule utilisée pour l’indice de développement humain ?
La tendance centrale de la distribution se situe dans la fourchette de 0 et 1. Elle est calculée à l’aide de trois indicateurs. Le niveau de vie est déterminé à l’aide du PIB/habitant. Les objectifs du Millénaire pour le développement, décrits dans le rapport 2005 sur les OMD et réaffirmés dans les objectifs de développement durable de 2015, sont huit objectifs qui visent à améliorer le niveau de vie dans le monde.
Cette mesure est calculée en divisant le taux d’éducation moyen des adultes âgés de 25 ans et plus et la durée d’éducation prévue pour les jeunes en âge scolaire. Par rapport au PIB par habitant, l’IDH est considérablement plus précis et complet en termes d’évaluation de la qualité de vie d’un pays.
L’IDH est remplacé par l’IHDI : Indice de développement humain ajusté aux inégalités, afin de mieux évaluer le progrès humain. Un indicateur plus complet avec des données beaucoup plus approfondies. Il favorise le développement d’une politique mondiale qui encourage l’éducation et le bien-être social en révélant les écarts de revenus mondiaux et en démontrant comment ils sont liés à l’éducation, aux soins de santé et à d’autres questions.
Quelles sont les limites de l’IDH ?
Malgré ses nombreux avantages, l’IDH présente également certaines limites. C’est un indicateur de la richesse d’un pays et de l’espérance de vie de la population, alors qu’il s’agit de deux choses bien distinctes. Ce système est incapable de fournir un indice de développement réellement fiable et réaliste.
Selon plusieurs économistes et sociologues, l’IDH ne serait pas totalement précis tant que les libertés individuelles et publiques ne seraient pas prises en compte. Il est essentiel que les droits de chaque personne soient pris en compte dans la composante de l’indicateur afin que les politiques de développement soient effectivement améliorées.
Parce qu’elles ne tiennent pas compte de tous les éléments de la qualité de vie, ainsi que des situations de vie réelles dans chaque pays, les statistiques nationales officielles sur lesquelles l’IDH est basé sont incorrectes.
En conclusion, l’IDH n’est qu’un indicateur du progrès humain ; il ne représente pas l’ensemble du tableau.